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ثقافة NJA MAHDAOUI HONORÉ

La commune de la Marsa a organisé le samedi 19 mars une cérémonie pour honorer l'Artiste Nja Mahdaoui dont les œuvres embellissent institutions et musées à travers le monde.

Son art s'enracine dans le dessin des lettres arabes pour déboucher sur l'universel et créer un langage esthétique à nul autre pareil car on entre dans l'œuvre de NJA MAHDAOUI comme on entre en religion.

 L'œuvre de l'artiste, philosophe, peintre, artisan au sens aristotélicien, a parcouru mers et continents pour propager le beau au sens platonicien et faire rayonner le nom de la Tunisie mieux que 100 ambassadeurs.

Le conseil municipal de la Marsa, présidé par Moez Bouraoui a tenu à honorer le fils prodige de la ville dont les parents se sont installés face à la mer au 13ième siècle..

 Après les paroles de Bienvenue du président du conseil municipal qui a fait l'éloge de l'artiste et rappelé l'ambition de la ville d'être un pôle culturel rayonnant, ce fut au tour de la ministre des affaires culturelles Madame Hayet Guettat Guermazi de prendre la parole pour rendre hommage, de son vivant, à l'immense artiste qui rayonne sur les terres de Tunisie et du reste du monde... Elle a réitéré la volonté de la Tunisie de faire de la culture un choix stratégique car sans culture c'est la ruine de tout effort de développement.

Puis la ministre de l'environnement Madame Hayet Chikhaoui a prononcé un bref discours spontané dans lequel elle a fait l'éloge du peintre et de la culture.

Ensuite c'est l'immense Nja Mahdaoui qui a pris la parole pour rappeler le rôle primordial de l'œuvre d'art dans tous les pays quelque soit leur développement. Sans culture tout implose et c'est la barbarie qui s'installe dans ce vide.

Puis vint le tour d'un court métrage réalisé par la fille de Nja qui a donné, avec professionnalisme, un bref aperçu sur l'œuvre de l'artiste.

A la fin tout le monde fut convié à une exposition de Nja à la galerie El Marsa. Ce type d'hommage devrait être organisé pour tous les grands artistes de leur vivant surtout que notre pays, la Tunisie, n'a pas bénéficié de l'intérêt des pouvoirs enlisés soit dans les guerres de religion, soit dans les guerres de succession.

MONCEF BEN MRAD